:: Déjà LE NUMERO 10 ::

C’était un pari fou que je m’étais lancé il y a maintenant quelques années. Réaliser un opuscule avec les moyens du bord, et l’offrir à tous. Bien sûr, j’ai fait un pied de nez à certaines revues qui de papier glacé et de quadrichromie rivalisent de qualité, mais ne donnent que peu d’idées ! N’hésitant pas d’ailleurs à écrire à ceux qui les paient au prix fort : « cette revue est la vôtre, envoyez-nous des articles »... Notre Escarboucle et notre site sont en fait gérés par seulement deux personnes.

Franck Berne s’active à tenir le site à jour le plus régulièrement possible et entièrement bénévolement. Malgré d’autres activités qui l’accaparent pleinement, il n’a jamais baissé les bras et m’a toujours soutenu en sa qualité de webmaster !

Quant à la formule papier du trimestriel, je suis seul à m’en occuper et à le financer, depuis la réalisation jusqu’au postage. Nos associations ne versent pas un seul centime et n’en ont jamais versé pour ces deux entreprises. Nous sommes sans doute un peu fous, mais nous avons atteint un des objectifs que nous nous étions fixés Franck et moi. De plus, nous avons vécu une petite aventure qui nous a donné, certes du travail, mais aussi beaucoup de plaisir !

Bien sûr il y a les grincheux, les frustrés, les jamais contents, ceux qui nous ont tiré dessus à boulets rouges, mais il y a ceux qui nous ont manifesté de la gentillesse, de la reconnaissance, qui ont pris la peine de nous envoyer des courriers d’encouragement, ceux qui nous ont envoyé des tours, des textes, des poèmes, ceux qui se sont impliqués avec nous, ceux qui nous envoient les publications de leur amicale. Alors ne serait-ce que pour ceux-là, je ne regrette rien. D’ailleurs, pour preuve, nous allons continuer.

Notre Escarboucle restera sous cette forme avec ce format très ordinaire, à notre image, car ce qui compte pour nous est plus la valeur des articles que la brillance du papier. J’ai un peu d’émotion avec ce numéro 10, car ce chiffre est symbolique… Lorsque j’ai écrit le premier numéro, il y a plus de deux ans et demi, je n’aurais pas parié pouvoir aller jusque-là. Ne dit-on pas qu’il n’est jamais trop tard pour faire un aveu ? Chers amis, merci, mille mercis à ceux qui se sont manifestés et dont les noms paraissent dans les précédentes revues.

Si d’autres lisent cet opuscule aujourd’hui, c’est grâce à vous et ça je tenais à vous l’écrire dans ce dixième numéro…
     

Didier Laurini

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